Dans un accueil de loisirs, partager des photos et des vidéos des activités fait partie des gestes du quotidien. Mais aujourd’hui, les bonnes pratiques numériques sont devenues un vrai enjeu : protéger la vie privée des enfants, rassurer les parents, respecter le RGPD et utiliser des outils sûrs. Beaucoup de structures découvrent encore les risques liés aux réseaux sociaux ou aux services américains, pourtant pointés du doigt par la CNIL. Dans cette nouvelle publication du blog, vous trouverez les principales bonnes pratiques à adopter pour partager des photos en ALSH de façon sereine, sécurisée et conforme, tout en simplifiant le travail des équipes et en respectant les attentes des familles.
Quelle sont les bonnes pratiques pour partager des photos en ALSH ?
Dans un ALSH, il existe un cadre précis à respecter afin de protéger la vie privée des enfants et éviter les mauvaises surprises.
La première bonne pratique consiste à structurer le processus de prise et de diffusion des photos : trier les clichés, vérifier les autorisations parentales, éviter les plans trop rapprochés, ne pas montrer d’informations sensibles (badge, nom de famille, lieu exact…).
Un deuxième réflexe essentiel consiste à limiter au maximum les outils grand public.
Les réseaux sociaux ne sont pas adaptés aux mineurs, et encore moins pour une diffusion institutionnelle.
La CNIL rappelle d’ailleurs qu’un environnement sécurisé, privé et contrôlé par la structure est indispensable.
Un ALSH doit également s’assurer que tous les membres de l’équipe connaissent les règles : ce n’est pas à l’animateur isolé de improviser selon son ressenti.
Enfin, publier au bon moment est aussi une forme de bonne pratique : inutile de publier en direct des activités sensibles ou des sorties scolaires, mieux vaut un envoi différé après vérification. Cela renforce la sécurité… et la tranquillité d’esprit.
Les erreurs fréquentes commises par les structures : comment les éviter ?
Beaucoup d’accueils de loisirs pensent bien faire, mais reproduisent des erreurs classiques qui peuvent mettre en difficulté l’établissement ou exposer les enfants.
La première erreur reste l’utilisation des réseaux sociaux “par habitude”, parce que “tout le monde est dessus” ou “c’est plus simple”.
En réalité, ces plateformes analysent, stockent et exploitent les images, ce qui va totalement à l’encontre des recommandations de la CNIL et du RGPD.
Une autre erreur courante consiste à mélanger vie professionnelle et outils personnels que les animateurs utilisent dans leur vie au quotidien (erreur !) : envoyer des photos via WhatsApp, Dropbox ou Google Photos crée une fuite potentielle de données hors d’Europe.
Les structures commettent aussi l’erreur de ne pas vérifier systématiquement les autorisations parentales, ou d’utiliser des formulaires papier impossibles à retrouver au moment opportun.
Autre piège : laisser les animateurs publier sans supervision. Même pleins de bonne volonté, ils ne sont pas toujours conscients des risques juridiques.
Enfin, beaucoup de structures oublient de trier des photos, qui parfois même contiennent des informations personnelles visibles pour le nom de famille de l’enfant. Il est évident que ce type de publications doit être banni des réseaux sociaux et des sites américains.
Toutes ces erreurs sont pourtant faciles à éviter grâce à l’adoption d’une solution professionnelle qui encadre la diffusion et sécurise chaque étape.
Les inquiétudes des parents à propos des photos de leurs enfants
La circulation d’images d’enfants sur Internet peut entraîner des usages non souhaités, des détournements, ou encore une exposition incontrôlée sur des plateformes où la vie privée n’est pas maîtrisée.
Entre les réseaux sociaux, les groupes de messagerie et les sites peu sécurisés, les familles prennent conscience que chaque publication peut être copiée, partagée ou exploitée sans leur accord.
Cette vigilance accrue est légitime : protéger l’image d’un enfant, c’est aussi protéger son intégrité, son identité et sa sécurité numérique.
La CNIL explique régulièrement que publier des images d’enfants sur des plateformes américaines expose à des dangers réels : collecte de données, reconnaissance faciale, exploitation commerciale, usurpation d’identité… et évidemment diffusion non maîtrisée en dehors du cercle familial.
Les questions sont souvent nombreuses et variées :
- Qui voit les photos ?
- L’école utilise-t-elle Facebook ou un autre réseau social ?
- Les images sont-elles stockées aux États-Unis ?
- Que vont devenir les publications photos et vidéos dans quelques années ?
- Peut-on empêcher qu’un inconnu accède à la photo de son enfant ?
La méfiance est d’autant plus forte que les arnaques numériques touchent désormais toutes les générations, y compris les plus jeunes. Les structures d’accueil cherchent avant tout un système simple, privé, sans installation compliquée et sans risque de fuite, afin de pouvoir partager sereinement avec les familles.
Pour de plus en plus de parents qui savent que la plateforme de partage est sécurisée, que les photos ne peuvent pas être partagées ailleurs et qu’aucune entreprise américaine ne les analyse, la confiance s’installe, et la communication parents–structures s’améliore considérablement.
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Le risque des photos volées d’enfants sur les sites américains…
L’une des plus grandes inquiétudes des parents concerne l’utilisation détournée des photos publiées en ligne. Sur les réseaux sociaux, même dans un groupe “privé”, rien n’empêche un inconnu de télécharger l’image d’un enfant en un clic, sans que la famille ni la structure ne s’en rende compte.
Ces photos peuvent ensuite être récupérées par des prédateurs, des usurpateurs d’identité ou de simples internautes malveillants.
Certaines sont utilisées pour alimenter des forums douteux, d’autres servent à créer de faux comptes “familiaux” destinés à tromper les internautes ou à mener des arnaques. Certaines images sont même intégrées à des bases de données ou réutilisées pour entraîner des intelligences artificielles, sans aucun consentement.
Un autre risque concerne la géolocalisation involontaire : les métadonnées des photos prises avec un smartphone révèlent souvent les lieux précis des activités, ce qui peut être exploité par des personnes mal intentionnées. Une fois qu’une photo quitte son cadre sécurisé, il devient impossible d’en contrôler la diffusion.
C’est pour cette raison que la CNIL rappelle régulièrement que les réseaux sociaux ne sont pas adaptés au partage d’images de mineurs. Pour éviter ces dérives, une plateforme sécurisée et fermée reste la seule solution réellement protectrice.
L’importance d’une autorisation parentale de diffusion de photos
L’utilisation d’un service très sécurisé pour partager des photos ou des vidéos d’enfants ne dispense jamais d’obtenir une autorisation parentale de diffusion de photos (et de vidéos). En accueil collectif de mineurs (ALSH, crèche, école…), aucune image ne peut être prise ou diffusée sans le consentement clair et explicite des représentants légaux.
Cette autorisation encadre les usages, précise les supports autorisés et s’assure que les parents comprennent parfaitement où et comment les images seront utilisées.
Une plateforme fiable protège les données, mais seule l’autorisation parentale établit le cadre légal. Elle prévient les litiges, rassure les familles et démontre que la structure respecte strictement le droit à l’image et la réglementation relative à la vie privée.
C’est une étape obligatoire pour garantir une communication sereine, transparente et conforme.
| 📌 Informations essentielles | 📄 Détails à recueillir |
|---|---|
| 👶 Identité de l’enfant | Nom, prénom, date de naissance, section ou groupe fréquenté. |
| 👨👩👧 Identité des parents / tuteurs | Noms, prénoms, lien avec l’enfant, coordonnées pour contact. |
| 📝 Consentement explicite | Autorisation ou refus clair, signé, daté, sans ambiguïté. |
| 🎯 Finalité de la diffusion | Préciser à quoi serviront les photos/vidéos : communication interne, affichage, site web, albums, etc. |
| 🌍 Supports de diffusion | Cocher les supports autorisés : site internet, réseau interne, application, album imprimé, messagerie interne, etc. |
| ⌛ Durée de validité | Période pendant laquelle l’autorisation est valable (année scolaire, événement ponctuel, etc.). |
| 🔒 Confidentialité & sécurité | Informations sur la protection des données, hébergement sécurisé, absence d’usage commercial. |
| ❌ Droit d’opposition | Rappeler que les parents peuvent retirer leur consentement à tout moment. |
| ✍️ Signature | Signature du ou des représentants légaux + date. |
Peut-on utiliser les réseaux sociaux et les services américains (cloud) ?
La réponse courte : non. La réponse longue : vraiment non.
Facebook, Instagram, Google Photos, WhatsApp ou iCloud ne sont pas adaptés au partage institutionnel de photos d’enfants.
Non seulement ces outils analysent, trient et exploitent les images, mais ils sont soumis au Cloud Act américain, une loi qui autorise l’accès à vos données par les autorités des États-Unis… même si elles sont stockées en Europe.
Autant dire que ce n’est pas l’idéal pour des photos de mineurs. La CNIL précise que ces plateformes ne permettent pas de maîtriser correctement les accès, ni de garantir une confidentialité totale. Utiliser les réseaux sociaux ne fait donc pas partie des bonnes pratiques dans les structure d’accueil du jeune enfant.
Une photo partagée dans un groupe soi-disant “privé” sur les réseaux peut être copiée, transférée, capturée, ou analysée par les algorithmes sans que vous en ayez conscience.
En résumé : utiliser ces services pour un ALSH, c’est confier les clés du centre à une entreprise américaine qui ne connaît pas les enfants mais qui stocke leurs données. Difficile de parler de bonnes pratiques dans ces conditions.
Le rôle de la direction dans la mise en place d’un partage responsable
Dans un ALSH, le partage photos responsable commence par la direction. C’est elle qui fixe le cadre, valide les outils, forme les équipes et garantit que la structure reste conforme au RGPD.
Le rôle de la direction est donc central : choisir une plateforme sécurisée, établir une charte interne sur l’usage des images, et s’assurer que chaque animateur connaît les limites à respecter.
La direction doit également être garante de la communication envers les parents. Lorsque les familles savent où sont hébergées les photos, combien de temps elles sont conservées et qui peut y accéder, elles sont rassurées.
À l’inverse, un flou total sur les pratiques crée de la méfiance et augmente le risque de contestation.
La direction est aussi responsable du suivi : vérifier régulièrement que les pratiques sont conformes, que les autorisations sont à jour et que les équipes n’utilisent pas de solutions non sécurisées “pour gagner du temps”.
Enfin, la direction doit anticiper l’évolution des usages : un outil choisi en 2025 doit encore protéger l’établissement en 2030. D’où l’importance de s’appuyer sur un service souverain, hébergé en Europe, qui respecte par défaut les standards de sécurité adaptés aux mineurs.
Quelles sont les structures d’accueils concernées ?
De plus en plus de structures publiques et privées adoptent des plateformes sécurisées : mairies, centres sociaux, associations familiales, accueils périscolaires, MJC, foyers éducatifs…
Les raisons sont simples : elles veulent rassurer les parents, se protéger juridiquement et adopter des outils modernes qui facilitent la vie des équipes. Ces structures constatent rapidement une amélioration du lien avec les familles : les parents accèdent facilement aux albums, sont rassurés par le cadre privé, et ne craignent plus que les photos de leurs enfants circulent n’importe où.
Certaines communes ont même généralisé l’utilisation d’espaces privés pour l’ensemble de leurs services enfance. Résultat : moins de risques, moins de conflits avec les familles, moins d’erreurs d’autorisation, et une communication beaucoup plus professionnelle. Les retours sont très positifs : simplicité, sécurité et transparence. Ces bonnes pratiques concernant le droit à l’image de leurs enfants est très apprécié par la plupart des familles.
Comment fonctionne une plateforme de partage sécurisée en ACM ?
Concrètement, une solution de partage privé permet de créer des albums par groupe, par activité ou par période, d’ajouter des restrictions d’accès, et de publier uniquement des photos vérifiées.
Le service propose une interface simple pour les animateurs, qui peuvent envoyer des photos et des vidéos en quelques secondes sans se tromper de destinataire. Ils peuvent tout aussi bien créer des albums complets que partager des activités avec quelques photos. Les parents sont alors notifiés par email le lendemain matin par la plateforme.
La plateforme garantit aussi la confidentialité : impossibilité de télécharger si l’administrateur le décide, blocage du partage externe, absence de publicité, absence de profilage algorithmique, et suppression des métadonnées sensibles (type GPS).
Vous l’aurez compris, c’est un environnement sécurisé, pensé pour les structures éducatives, et adapté au RGPD dans toutes ses dimensions.
Sécuriser l’accès aux photos et aux vidéos : qui doit voir quoi et comment ?
Sécuriser l’accès aux albums est l’une des bonnes pratiques importantes en ALSH & ACM. Il ne s’agit pas seulement de publier des photos : il faut s’assurer qu’elles soient visibles uniquement par les personnes concernées, en l’occurence, les parents.
Une plateforme sécurisée permet de définir des zones d’accès par groupe, par classe, par site ou par activité.
Les parents ne voient que les images qui concernent leur enfant, et aucune autre famille n’accède aux photos d’un autre groupe. C’est un éclatant contraste avec les réseaux sociaux, où il est impossible de filtrer précisément.
Certaines solutions offrent même un contrôle encore plus strict : impossibilité de télécharger, impossibilité de repartager, expiration automatique des liens ou consultation limitée dans le temps. C’est cette maîtrise totale qui permet à un ALSH d’être en conformité avec le RGPD et d’assurer aux familles que les photos de leurs enfants ne quitteront jamais l’environnement sécurisé défini par la structure.
Les avantages d’une plateforme de partage photos sécurisée
Lorsque l’on s’intéresse aux bonnes pratiques, une question revient toujours : qu’apporte réellement une plateforme professionnelle par rapport aux réseaux sociaux ? La réponse est simple : tout. Ces outils permettent de sécuriser, d’automatiser et de structurer la diffusion, tout en rassurant les familles.
Voici les critères de sécurisation des données les plus importants à prendre en compte :
- Hébergement européen conforme RGPD,
- Contrôle total des accès,
- Aucune exploitation commerciale des images ou des vidéos,
- Suppression des métadonnées sensibles,
- Gestion automatique des autorisations,
- Albums organisés par groupes et activités,
- Aucun risque de partage externe incontrôlé,
- Interface simple pour les équipes éducatives,
- Confidentialité garantie pour les familles,
- Aucun algorithme qui analyse ou réutilise les photos
Une nouvelle façon responsable de communiquer avec les familles
À l’heure où les réseaux sociaux sont devenus des terrains glissants, les structures d’accueil de mineurs doivent adopter de vraies bonnes pratiques pour protéger les enfants. Le RGPD, les recommandations de la CNIL et les attentes légitimes des parents rendent indispensable l’utilisation d’un outil sécurisé, pensé pour les besoins éducatifs et non pour le marketing ou la publicité.
C’est dans cette logique que partagephotos.com se positionne comme une alternative particulièrement intéressante pour la création d’un espace de partage en accueil collectif de mineurs (ACM). Hébergé en France, conforme au RGPD, sans exploitation commerciale des données, le service permet aux équipes de publier en toute simplicité des albums privés accessibles uniquement aux familles concernées.
Les photos et vidéos restent dans un environnement souverain, sans Cloud Act, sans algorithmes intrusifs, et sans les risques habituels des réseaux sociaux.
Que ce soit pour un accueil de loisirs, une crèche, une école ou une association, partagephotos.com offre une plateforme moderne, respectueuse, intuitive et surtout sécurisée. Une solution idéale pour partager les souvenirs, valoriser les activités et renforcer le lien avec les familles… tout en restant parfaitement conforme à la loi et aux attentes des parents.
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Il est recommandé de choisir une plateforme sécurisée, qui protège l’accès et empêche le téléchargement non autorisé. Les plateformes comme Youtube ou les réseaux sociaux ne sont donc pas adaptés à la publication de vidéos de structures d'accueil petite enfance jeunesse.
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FAQ – Les bonnes pratiques pour partager des photos en ALSH
Pourquoi les réseaux sociaux sont-ils déconseillés pour un ALSH ?
L’utilisation des réseaux sociaux ne fait pas partie des bonnes pratiques dans les structures petite enfance et pôle enfance jeunesse parce qu’ils analysent, stockent et réutilisent les images, et ne permettent aucun contrôle réel sur la diffusion. Une plateforme dédiée comme partagephotos.com garantit un environnement privé et souverain.
Le RGPD s’applique-t-il vraiment aux photos prises dans un accueil de loisirs ?
Une photo est une donnée personnelle, et lorsqu’il s’agit d’un enfant, la protection doit être maximale. D’où l’importance d’un outil conforme, sécurisé et hébergé en Europe.
Comment être sûr que seuls les parents autorisés voient les photos ?
Une solution professionnelle offre un système d’accès par groupe, par activité ou par enfant, impossible à reproduire avec des outils grand public. L’accès peut être multi sécurisé par le biais d’une invitation personnelle doublé avec un mot de passe personnalisé qui sera demandé à chaque connexion à la famille pour pouvoir visionner l’espace privé.
Faut-il une autorisation parentale de diffusion même avec un service de partage sécurisé ?
Tout à fait. L’utilisation d’un service privé pour partager des accès avec les parents n’évite pas cette autorisation parentale. Nous vous conseillons cependant de créer votre espace de partage privé au préalable afin de préciser l’adresse exacte de votre espace de partage sur l’autorisation que les parents devront signer.
Pourquoi choisir une plateforme conforme au RGPD plutôt qu’un service américain ?
Parce que vos photos restent en France, ne sont jamais analysées, ne sont jamais réutilisées, et ne quittent pas l’environnement sécurisé défini par votre structure.

